MON ESCAPADE CHEZ AXELLE
Il y avait longtemps que je l'attendais cette escapade chez mon amie Axelle, que je languissais de la voir ma belle perleuse à l'immense talent qui m'a tant appris, ma petite chenille préférée... Il n'y avait plus que l'avion entre elle et moi, et ma trouille de ce transport aérien. Un aller et un retour, arggggggg, quelle horreur. Elle était là, belle comme un coeur, radieuse et souriante à m'attendre dans ce fichu aéroport !
"Qu'est-ce que tu ne me fais pas faire !" lui ai-je dit en lui sautant au cou, heureuse de la retrouver, comme toujours. Moment exceptionnel où le plaisir submerge scintillant d'amitié. Pas une seule semaine sans nous écrire, pas une semaine sans nous téléphoner... Le temps n'est plus l'ennemi de l'absence. Il tisse la toile ténue des jolies retrouvailles.
Ah ma n'Axelle, comme c'était bon de partager toutes ces heures avec toi, si tu savais !
Sorties aux musées : Picasso, avec ses toiles construites et ses pieds de nez !
et celui dédié à Matisse, l'un de mes peintres préférés, génie des couleurs et des ombres :
De savoureux dîners (mon régime attendra) ! Et un cadre tout embaumé de mimosas !
la vue de la terrasse de la maison d'Axelle
Quelques promenades pour visiter de jolis villages et la superbe rencontre avec Ararella qui chante divinement avec sa jolie voix de soprano ! Quel plaisir de te voir pour de vrai ma chère Cathy et de porter le joli bijou dont tu m'as fait présent.
Ces deux-là ont comploté derrière mon dos, m'étant extasiée sur un joli petit service à café en vente dans une boutique. L'une m'a promenée, tandis que l'autre l'achetait. Elles m'ont bien eu ces deux vilaines ! Il est déjà déballé et en bonne place sur une petite table. Abelia l'a étrenné il y a moins d'une heure... Les petites cuillères comportent le même dessin que les tasses : d'une coquetterie sans nom !
Et puis nous avons parlé, et puis nous avons perlé. J'ai pu admirer les derniers bijoux d'Axelle, des merveilles comme d'habitude...
Et puis l'heure du retour, la calvacade dans l'aéroport à 10 mn du départ ! Vite aux toilettes : trop peur !
Et l'arrivée à Toulouse, avec un froid de canard : 3 degrés et un vent d'autan glacial ! Roger à l'arrivée, un peu hagard, un peu inquiet, se demandant ce que je faisais alors que je récupérais mes bagages.
Vite, vite, que la vie se hâte encore, pour pouvoir y retourner...
Merci encore ma chère amie et à toi aussi, mon cher Didier.